Et oui, déjà 2 mois. Ces dernières semaines ont été remplies de changements. Gabriel sourit plus souvent, se tient plus droit et est plus éveillé (remarquez qu'il n'est pas encore vraiment interessé à interagir avec nous, préférant encore converser avec ses bons amis Oreiller, Lampe et Mur blanc). Nous avons commencé à utiliser des couches de coton. Quand j'en entendais parler il y a quelques années, je trouvais l'idée franchement dégoutante. Qui a le goût de passer son temps à laver du caca? Mais ensuite tu y penses. Côté écologique, une couche jetable prend 500 ans à se dégrader. Côté monétaire, ça finit par coûter cher les sacs de Huggies! Côté santé, pour rendre les couches jetables autant super-méga-absorbantes, la liste de produits chimiques qu'elles contiennent et qui sont en contact avec la peau 24 heures sur 24 ne finit plus, et il y a des liens avec l'infertilité et les allergies. Bref, les arguments sont convaincant. Et puis finalement, ce n'est pas si compliqué que ça. Côté esthétique, disons que ça leur donne un gros derrière, mais je me dis que ça absorbe les chocs! Je suis donc entrée dans le club des Mamans Cool. Parce qu'il faut le dire, être une bonne Maman informée, conscientisée, bio le plus possible, au bébé parfait et qui suit toutes les recommandati
ons, c'est devenu un culte, une mode. Ça pleut les ateliers et les cercles de discussion ou l'on parle de l'importance de l'allaitement (preaching to the choir comme on dit), des couches de cotons, du lavage au savon biodégradable, du plastique sans BPA et des bouteilles de vitre, du portage (porter le bébé contre toi à l'aide d'une écharpe), de l'homéopathie et massages pour bébé, d'aérobie, cardio, et yoga maman-bébé, des purées et céréales organiques, alouettes! Comprenez bien que la plupart de ces sujets touchent mes valeurs et m'intéressent et que je me suis inscrite à la grande majorité de ces cours et ateliers. C'est juste que je me sens comme au secondaire. Il y a une pression pour faire partie de la gang des cools, de l'élite, un certain snobisme. On juge et on compare. On compare les styles d'éducation, mais aussi les capacité du bébé, le poids, la grandeur (étonnement, contrairement à ses deux parents, Gabriel se maintient dans la moyenne), la motricité, les cycles d'éveils,... Et je sens que ça ne fait que commencer. Mais bon, on s'adapte et on apprécie nos petites victoires. Pour ceux qui n'ont pas élevé un enfant dans les 10 dernières années, disons qu'on est loin du poupon qui s'endormait sous sa couverte (aujourd'hui, c'est des genre de sleeping bag), couché sur le ventre, avec une suce dans la bouche, après s'être gavé de lait en formule dans une bouteille en plastique! Mais en considérant que les taux de mort subite du nouveau-né ont grandement diminué depuis que ces nouvelles recommandations ont été instaurées, on apprécie beaucoup la vague du changement.
Et oui, déjà 2 mois. Ces dernières semaines ont été remplies de changements. Gabriel sourit plus souvent, se tient plus droit et est plus éveillé (remarquez qu'il n'est pas encore vraiment interessé à interagir avec nous, préférant encore converser avec ses bons amis Oreiller, Lampe et Mur blanc). Nous avons commencé à utiliser des couches de coton. Quand j'en entendais parler il y a quelques années, je trouvais l'idée franchement dégoutante. Qui a le goût de passer son temps à laver du caca? Mais ensuite tu y penses. Côté écologique, une couche jetable prend 500 ans à se dégrader. Côté monétaire, ça finit par coûter cher les sacs de Huggies! Côté santé, pour rendre les couches jetables autant super-méga-absorbantes, la liste de produits chimiques qu'elles contiennent et qui sont en contact avec la peau 24 heures sur 24 ne finit plus, et il y a des liens avec l'infertilité et les allergies. Bref, les arguments sont convaincant. Et puis finalement, ce n'est pas si compliqué que ça. Côté esthétique, disons que ça leur donne un gros derrière, mais je me dis que ça absorbe les chocs! Je suis donc entrée dans le club des Mamans Cool. Parce qu'il faut le dire, être une bonne Maman informée, conscientisée, bio le plus possible, au bébé parfait et qui suit toutes les recommandati
ons, c'est devenu un culte, une mode. Ça pleut les ateliers et les cercles de discussion ou l'on parle de l'importance de l'allaitement (preaching to the choir comme on dit), des couches de cotons, du lavage au savon biodégradable, du plastique sans BPA et des bouteilles de vitre, du portage (porter le bébé contre toi à l'aide d'une écharpe), de l'homéopathie et massages pour bébé, d'aérobie, cardio, et yoga maman-bébé, des purées et céréales organiques, alouettes! Comprenez bien que la plupart de ces sujets touchent mes valeurs et m'intéressent et que je me suis inscrite à la grande majorité de ces cours et ateliers. C'est juste que je me sens comme au secondaire. Il y a une pression pour faire partie de la gang des cools, de l'élite, un certain snobisme. On juge et on compare. On compare les styles d'éducation, mais aussi les capacité du bébé, le poids, la grandeur (étonnement, contrairement à ses deux parents, Gabriel se maintient dans la moyenne), la motricité, les cycles d'éveils,... Et je sens que ça ne fait que commencer. Mais bon, on s'adapte et on apprécie nos petites victoires. Pour ceux qui n'ont pas élevé un enfant dans les 10 dernières années, disons qu'on est loin du poupon qui s'endormait sous sa couverte (aujourd'hui, c'est des genre de sleeping bag), couché sur le ventre, avec une suce dans la bouche, après s'être gavé de lait en formule dans une bouteille en plastique! Mais en considérant que les taux de mort subite du nouveau-né ont grandement diminué depuis que ces nouvelles recommandations ont été instaurées, on apprécie beaucoup la vague du changement. 
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